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Le Dernier Cèdre du Liban Compagnie L’Envers des Rêves

Théâtre

jeu. 25 avril 2019 - 20h30

Le Dernier Cèdre du Liban est une pièce de théâtre écrite par Aïda Asgharzadeh, nommée aux Molières 2018, et mise en scène par Nikola Carton.

Elle raconte l’histoire d’Eva, abandonnée à sa naissance, en 1988. De sa mère, elle ne connaît que le nom : Duval. Ça ne l’a jamais intéressée. Pourquoi se soucier de quelqu’un qui ne s’est jamais soucié d’elle ? Pourtant, quelques mois avant ses 18 ans, elle va se trouver au cœur de l’intimité de sa mère lorsqu’un notaire de province lui transmet son héritage. Elle lui a légué à sa mort une boite : des dizaines de micro cassettes et un dictaphone.

Depuis le Centre d’Éducation Fermé où elle a été placée, Eva écoute toutes les nuits la voix de sa mère lui raconter la guerre du Liban, la chute du mur de Berlin, son père qu’elle s’est forcée à fuir, ses doutes sur l’utilité de son métier de journaliste mais aussi le besoin irrépressible de partir, toujours repartir, là-bas, où les gens luttent et meurent. Pour qu’on ne puisse pas dire « je ne savais pas ».

Mais Eva dans tout ça ? Eva encaisse. Elle encaisse et déverse. Dans la boxe par exemple. Malgré elle, Eva va partir à la rencontre de sa mère : Anna Duval, grand reporter de guerre.

Intégré au projet du CLEA, Le Dernier Cèdre du Liban donne l’occasion à la MAC de programmer trois pièces de théâtre actuel autour de la question du point de vue et de la relation des adolescents à la presse.

« Une pièce actuelle où le public se régalera » Vaucluse Matin

« L’histoire pourrait paraître banale et ressassée. Ce serait sans compter une belle écriture rapide, une pièce composée de scènes courtes, souvent drôles, une mise en scène qui ne force jamais le trait et deux comédiens époustouflants : Magali Genoud, Eva et sa mère, et Azeddine Benamara, une myriade d’autres personnages. On est suspendu à l’action, séduit par les comédiens, ému. » La Provence

1h35
A partir de 15 ans

Avec Magali Genoud & Azeddine Benamara / Texte : Aïda Asgharzadeh / Mise en scène : Nikola Carton
Production : Nouvelle Scène
Crédit photo : Simon Gosselin