Ernest et la machine à remonter le son Au Moulin9

Chapeau haut de forme sur queue-de-pie, solennité et obscurité portées avec classe pour fantasmer un rock belle époque, Ernest, personnage tantôt tendre et rêveur, tantôt cynique et hurleur, évoque les univers mêlés d’Andersen et de Gainsbourg. Véritable cabaret fantasmagorique, le spectacle d’ Ernest présente « La machine à remonter le son » son premier album.

Sur scène : un vieux banjo, un piano désaccordé, quelques instruments de bois sombres, des percussions et des samples se font les ambassadeurs d’un bastringue groovy, grinçant, grincheux mais aussi raffiné. Ernest est une immersion dans la féerie des contes, une machine musicale à remonter le temps. Ernest cherche à établir dans ses chansons un dialogue entre les doux épouvantails d’antan et ceux qui hantent les histoires d’aujourd’hui.
Ernest et ses quatre musiciens interprètent des chansons énergiques, raffinées et entraînantes dans lesquelles ils font revivre avec poésie des personnages romanesques de contes oubliés.
Véritable engin à vapeur, le groupe fait trembler la scène et vibrer son audience à grands coups de refrains redoutables et riffs ravageurs aux accents électro.
Entre Andersen et Gainsbourg, Ernest se plait à faire cohabiter cynisme et onirisme dans une « chanson française d’autrefois » remise au goût du jour.

« Cet Alsacien, de son vrai nom Julien Grayer offre (...) une poésie qui rit des désillusions de l’âge adulte. Ernest nous plonge dans son univers fantasque et théâtral, sur un swing d’une efficacité redoutable »
François Delétraz, LE FIGARO MAGAZINE.